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Et si on échangeait nos idées, nos points de vue, nos propositions pour Grambois ?

Y voir clair dans nos impôts locaux

En 1982, la France découvre que Paris ne doit plus être le centre du monde, c’est ce qu’a tenté de faire entendre Gaston Defferre, ministre de l’intérieur à l’époque, mais aussi maire de Marseille … ce qui l’a sans doute motivé pour contester la toute-puissance de la capitale parisienne !

Jusque-là en effet, tout passait par Paris. Il fallait l’accord du Préfet pour faire un rond-point, un trottoir, une canalisation… et ce sont les services techniques de l’État qui encadraient et finançaient la réalisation des travaux. Les Maires et leurs Conseils Municipaux devaient systématiquement faire leurs demandes auprès des services de l’Etat et disposer de leur accord, souvent sans budget, ni services techniques. Leurs marges de décisions étaient à l’époque très limitées

Les lois de décentralisation et la première d’entre elles, celle du 2 mars 1982, ont supprimé la tutelle du Préfet et amené à la création d’une organisation administrative et politique avec pour principe « La libre administration des collectivités ». Autrement dit, les collectivités ont été dotées de vrais pouvoirs de décision et de compétences déléguées par l’Etat dont certaines obligatoires et d’autres facultatives :

Les régions par exemple ont hérité entre autres des lycées, de l’aménagement du territoire, etc…

Les départements ont hérité notamment des collèges, des solidarités (Enfance, handicap, minima sociaux, publics vulnérables, etc…),

Outre les écoles publiques, les communes disposent de compétences générales. Depuis cette date, elles peuvent agir dans de nombreux domaines qui concernent la vie quotidienne des administrés, et peuvent également déléguer certaines de leurs compétences à des syndicats (Eau, assainissement, électrification, etc…) dans le but de mutualiser les services.

Plus récemment l’État a réorganisé le territoire national en délégant des compétences spécifiques aux « EPCI »,

établissements publics de coopération intercommunale, permettant la mise en commun de moyens. Cette nouvelle vague législative des années 1990 a en effet généré différentes structures constituées en fonction du nombre d’habitants : communautés de communes, communautés d’agglomérations, communautés urbaines et métropoles.

Conséquence : Là où tout était décidé et payé de façon centralisée par l’Etat et ses préfets avant 1982, chaque collectivité a désormais par l’élection au suffrage universel de ses représentants, la faculté de prélever l’impôt qui est ensuite réparti en fonction des compétences et des besoins de chacun des acteurs et intervenants sur notre territoire. Nous avons indiscutablement gagné en proximité, mais pas forcément en simplicité et en rationalité.  

Notre territoire du Sud Luberon a créé une communauté de 16 communes, « Cotélub », allant de Cadenet à la Bastide-des-Jourdans, à laquelle Grambois adhère. Cette structure dispose de compétences variées certaines obligatoires, et d’autres facultatives : le développement économique, le tourisme, la petite enfance, la gestion des déchets, l’aménagement de l’espace communautaire, la mobilité … etc…

Comme toutes les EPCI à fiscalité propre, Cotélub a la possibilité de prélever l’impôt, légitimé là encore, par l’élection de ses conseillers communautaires au suffrage universel en complément des listes des élections municipales. Ses ressources proviennent donc des dotations et subventions de l’Etat et d’autres partenaires, mais aussi et surtout d’impôts et de taxes collectés localement.

Ce sont 13,5 Millions d’€ de recettes fiscales qui sont perçues en 2024 par Cotélub auprès des contribuables, particuliers et entreprises des 16 communes.  85 % de ces recettes proviennent de 3 postes principaux : la TOM (taxe ordures ménagères) avec 4,7 Millions d’€ perçus en 2024, 5,5 Millions d’€ de fiscalité « économique » (taxes perçues auprès des entreprises : CFE - cotisation foncière entreprises - et CVAE - cotisation sur valeur ajoutée pour les grosses entreprises -), ainsi que la taxe d’habitation qui reste perçue pour les résidences secondaires à hauteur de 1,3 Million d’€.

Les feuilles d’imposition que nous recevons chaque année précisent le détail de la répartition de l’impôt. Par exemple, notre feuille d’imposition à la taxe foncière, nous permet de retrouver par colonne, la répartition en pourcentage et en montant des impôts, pour l’année en cours et l’année précédente.

Qu’en est-il des impôts fonciers à Grambois ?

2 taxes sont perçues auprès des contribuables gramboisiens :

- La taxe foncière sur le bâti

- La taxe foncière sur le non bâti

L’avis comporte plusieurs colonnes. Seule la première intitulée « commune »  indique ce qui revient à la municipalité de Grambois.

Les autres colonnes concernent l’intercommunalité Cotélub, des compétences gérées par cette dernière (Traitement des ordures ménagères -TOM– Gestion des milieux aquatiques et inondations -GEMAPI-, et la chambre d’agriculture.

Le montant de nos taxes est calculé en multipliant la base imposable du bien (valeur locative cadastrale) par les taux d’imposition applicables. Ces deux paramètres étant déterminés de la façon suivante :

- la valeur locative cadastrale : elle est fixée par l’administration fiscale et correspond à un loyer annuel théorique que le propriétaire pourrait tirer du bien s’il était loué. Cette valeur est actualisée et revalorisée chaque année. Un abattement forfaitaire de 50 % est appliqué, permettant de prendre en compte les frais de gestion, d'assurance, d'amortissement, d'entretien et de réparation, des biens imposés.

- les taux d'imposition de la commune eux, sont votés chaque année par le conseil municipal.

Que voit-on apparaître ?

- Même s’il y a 5 items concernés pour fixer le montant de la taxe foncière, on peut estimer qu’elle est surtout composée de 2 éléments

o   la taxe de la commune pour près des 2/3

o   la taxe ordures ménagères relevant de Cotélub pour près de 1/3

- que les taux de taxes revenant à la commune ne bougent pas d’une année sur l’autre

- que si vos taxes foncières augmentent c’est : 

o   d’une part parce que le taux de certains postes augmente (surtout les ordures ménagères qui passent de 12,60% à 13,10%, soit 4% d’augmentation

o   d’autre part parce que la valeur locative cadastrale qui sert d’assiette au calcul de ces taxes et qui est fixée par l’Etat augmente chaque année, tenant notamment compte de l’inflation, soit de 1,62% en 2025, après des augmentations beaucoup plus importantes les années précédentes.

La liste UNIS POUR GRAMBOIS est « apolitique », elle aspire à s’occuper de notre « cité » (Grambois) comme l’évoque Aristote, mais elle ne fait pas de politique au sens partisan du terme : nous ne sommes ni la marionnette, ni conseillés par un parti. Nos opinions peuvent différer sur de nombreux sujets, mais nous nous retrouvons et nous fédérons sur un projet : celui de Grambois.

Notre seul parti, c’est GRAMBOIS !

Par ailleurs, chacun d’entre nous, en signant la charte éthique que nous nous sommes donnée, s’engage :

  • A se rendre disponible pour Grambois en donnant de son temps et de son énergie, en étant assidu aux Conseils Municipaux, Conseils Communautaires et instances d’organismes extérieurs pour y contribuer aux projets de notre commune et de notre territoire, et y défendre nos intérêts.

  • A ne tirer aucun profit personnel de sa position dans l’organisation communale et intercommunale, en obtenant ou en faisant obtenir à un tiers un quelconque avantage. 

Terminons avec une citation de notre cher Aristote qui pourrait faire un sujet de philosophie au baccalauréat :

« Le sacrifice de soi est la condition de la vertu » …

Nous avons quatre heures pour remettre notre copie !

À très bientôt sur le terrain, 

 L’équipe UNIS POUR GRAMBOIS

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