Le blog
Et si on échangeait nos idées, nos points de vue, nos propositions pour Grambois ?
Servir, ne pas se servir !
Aristote, grand philosophe grec et père de la démocratie, est l’auteur d’un ouvrage dénommé « Politique ».
Revenant à l’étymologie de ce mot (polis en grec signifie « cité »), il ne définit pas la politique comme étant ce que l’on voit trop souvent aujourd’hui : promesses démagogiques, attisement des rancœurs et des haines, joutes partisanes, accords de circonstances…
Il la définit comme « la recherche de ce qui est bon pour l’homme vivant au sein d’une communauté, tant sur le plan individuel que collectif».
Ce faisant, il nous aide à comprendre ce qu’est l’intérêt général : établir le bien de chacun au sein d’une communauté, pas de façon égoïste, mais au travers de tous ceux qui y vivent ensemble.
Pour le philosophe, faire de la « politique », c’est SERVIR la cité :
Servir, c’est mettre son énergie, ses compétences, son temps à disposition, c’est travailler à l’intérêt général pour le bien de tous. C’est écouter, dialoguer, comprendre les besoins réels de chacun. C’est bâtir un projet commun où chaque voix compte, où la solidarité prime sur les ambitions personnelles.
La cité, c’est tous ceux qui vivent ensemble dans une communauté régie par des règles démocratiquement adoptées : c’est un pays, une ville, une commune … c’est Grambois !
Mais être élu en démocratie donne un pouvoir : celui de décider et d’agir sur les affaires communes. Comme on le voit dans d’autres contextes, le pouvoir peut « monter à la tête » de certains qui oublient toute humilité, se croyant supérieurs aux autres. Et comme il s’agit de gérer les affaires publiques, ce pouvoir peut aussi être utilisé comme un levier favorisant des intérêts privés ou servir de tremplin à des ambitions politiques qu’elles soient celle de l’élu, ou celles d’un parti auquel il s’inféode.
NE PAS SE SERVIR pour un élu,
C’est ne pas tomber dans l’autosatisfaction, être humble devant la responsabilité confiée, ne jamais oublier que le pouvoir est temporaire.
C’est comprendre que la confiance des citoyens est précieuse et fragile, qu’elle est basée sur des actes, pas sur des promesses, qu’elle se construit dans la durée, tout en pouvant être détruite en un instant.
C’est ne pas être que le relai d’un parti politique qui cherche à s’implanter sans se préoccuper des sujets qui sont ceux de notre communauté.
C’est ne pas faire du clientélisme, ne pas accorder des privilèges en gérant de façon opaque les ressources publiques.
C’est ne pas profiter du pouvoir qui lui a été donné, des informations auxquelles il a accès, pour bénéficier d’un quelconque avantage ou en faire bénéficier ses proches ou amis.
Gérer des fonds publics, conclure des marchés, donner des allocations, accorder des permis de construire … tout ceci est bien sûr source des pires tentations. Ceux qui cèdent à ces tentations peuvent même être condamnés au pénal pour favoritisme, trafic d’influence ou pour toute autre qualification pénale adaptée au délit qu’ils commettent … mais ils sont surtout très loin de la logique d’Aristote et ne sont pas dignes d’être élus dans une démocratie.
La liste UNIS POUR GRAMBOIS est « apolitique », elle aspire à s’occuper de notre « cité » (Grambois) comme l’évoque Aristote, mais elle ne fait pas de politique au sens partisan du terme : nous ne sommes ni la marionnette, ni conseillés par un parti. Nos opinions peuvent différer sur de nombreux sujets, mais nous nous retrouvons et nous fédérons sur un projet : celui de Grambois.
Notre seul parti, c’est GRAMBOIS !
Par ailleurs, chacun d’entre nous, en signant la charte éthique que nous nous sommes donnée, s’engage :
A se rendre disponible pour Grambois en donnant de son temps et de son énergie, en étant assidu aux Conseils Municipaux, Conseils Communautaires et instances d’organismes extérieurs pour y contribuer aux projets de notre commune et de notre territoire, et y défendre nos intérêts.
A ne tirer aucun profit personnel de sa position dans l’organisation communale et intercommunale, en obtenant ou en faisant obtenir à un tiers un quelconque avantage.
Terminons avec une citation de notre cher Aristote qui pourrait faire un sujet de philosophie au baccalauréat :
« Le sacrifice de soi est la condition de la vertu » …
Nous avons quatre heures pour remettre notre copie !
À très bientôt sur le terrain,
L’équipe UNIS POUR GRAMBOIS
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